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Y’a t-il un pilote dans l’avion ?
Nous avons ouï dire que certain chef de service de la DI prenait des libertés en matière de gestion de CA, et … plus précisé-
ment en ce qui concerne les siens !
Ce chef, qui se passe de tout formalisme et la routine étant source d’ennui, a décidé de surprendre son adjoint, sans doute
pour qu’il ne s’endorme pas sur ses lauriers...pendant son absence non programmée.
La première fois que l’adjoint trouvât un lundi matin une feuille de CA sur son bureau, il en fut quelque peu marri, mais,
philosophe, pensa à des événements personnels imprévus justifiant d’une absence dont iln’avait pas été informé, ni le
divisionnaire non plus.
Las, le procédé se répéta, et s’ébruita, car les agents découvrirent eux aussi l’absence du chef certains lundis matins.
Si tout le monde rit sous cape , nous pouvons en rire aussi ; nous pouvons même suggérer à ce chef, dans un souci de
simplification des tâches, des modalités encore plus simples d’information :
• plus court : un sms au divisionnaire :
« Bjr, abst à/c demain pour 15 j., tkt ».
• plus enjoué : un message vocal à son adjoint : « salut machin, au fait, lundi je ne suis pas là, je pars en Chine pour
un mois, bon courage ».
• plus créatif : quoique plus lent : l’envoi d’un pigeon bagué directement au service du personnel, où un fauconnier
en chef serait chargé de lire les messages, et de nourrir les pigeons (ou les faucons...?, ou les vrais...?)
plus économique : en avertir les derniers agents présents dans le service le vendredi soir, à charge pour eux de prévenir
la hiérarchie le lundi suivant…
Plus sérieusement, nous avons tous un jour déposé des CA un peu dans l’urgence, il n’y a pas là de quoi fouetter un chat.
Et il ne s’agit pas d’attaquer tel ou telle personne, mais de relever une attitude un peu désinvolte à un poste de comman-
dement.
Si toute règle a des exceptions, les exceptions n’ont pas vocation à devenir la règle.
Les absences syndicales font l’objet d’un dépôt trois jours avant la date de la réunion et il est demandé aux agents de
déposer leurs « demandes » de CA suffisamment à l’avance pour la bonne marche du service ; des côtes de service, des
permanences opérationnelles sont prévues.
Et les chefs de service, SU ou CO, doivent déposer les leurs auprès du divisionnaire, afin d’assurer la continuité du service.
Enfin, la plus élémentaire des courtoisies voudrait que l’on en avertisse son adjoint chargé de faire l’intérim en son ab-
sence.
Mesdames et messieurs les chefs de service SU et CO, ne traitez pas vos adjoints comme vous n’aimeriez pas l’être, c’est-
à-dire tels des valets.
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Y’a t-il un pilote dans l’avion ?
Nous avons ouï dire que certain chef de service de la DI prenait des libertés en matière de gestion de CA, et … plus précisé-
ment en ce qui concerne les siens !
Ce chef, qui se passe de tout formalisme et la routine étant source d’ennui, a décidé de surprendre son adjoint, sans doute
pour qu’il ne s’endorme pas sur ses lauriers...pendant son absence non programmée.
La première fois que l’adjoint trouvât un lundi matin une feuille de CA sur son bureau, il en fut quelque peu marri, mais,
philosophe, pensa à des événements personnels imprévus justifiant d’une absence dont iln’avait pas été informé, ni le
divisionnaire non plus.
Las, le procédé se répéta, et s’ébruita, car les agents découvrirent eux aussi l’absence du chef certains lundis matins.
Si tout le monde rit sous cape , nous pouvons en rire aussi ; nous pouvons même suggérer à ce chef, dans un souci de
simplification des tâches, des modalités encore plus simples d’information :
• plus court : un sms au divisionnaire :
« Bjr, abst à/c demain pour 15 j., tkt ».
• plus enjoué : un message vocal à son adjoint : « salut machin, au fait, lundi je ne suis pas là, je pars en Chine pour
un mois, bon courage ».
• plus créatif : quoique plus lent : l’envoi d’un pigeon bagué directement au service du personnel, où un fauconnier
en chef serait chargé de lire les messages, et de nourrir les pigeons (ou les faucons...?, ou les vrais...?)
plus économique : en avertir les derniers agents présents dans le service le vendredi soir, à charge pour eux de prévenir
la hiérarchie le lundi suivant…
Plus sérieusement, nous avons tous un jour déposé des CA un peu dans l’urgence, il n’y a pas là de quoi fouetter un chat.
Et il ne s’agit pas d’attaquer tel ou telle personne, mais de relever une attitude un peu désinvolte à un poste de comman-
dement.
Si toute règle a des exceptions, les exceptions n’ont pas vocation à devenir la règle.
Les absences syndicales font l’objet d’un dépôt trois jours avant la date de la réunion et il est demandé aux agents de
déposer leurs « demandes » de CA suffisamment à l’avance pour la bonne marche du service ; des côtes de service, des
permanences opérationnelles sont prévues.
Et les chefs de service, SU ou CO, doivent déposer les leurs auprès du divisionnaire, afin d’assurer la continuité du service.
Enfin, la plus élémentaire des courtoisies voudrait que l’on en avertisse son adjoint chargé de faire l’intérim en son ab-
sence.
Mesdames et messieurs les chefs de service SU et CO, ne traitez pas vos adjoints comme vous n’aimeriez pas l’être, c’est-
à-dire tels des valets.
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