Page 6 - quai juin2016
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POINT DE RUPTURE ? POINT DE NON-RETOUR

Aujourd'hui, nous sommes au point de rupture de la désorganisation orchestrée
en Surveillance.

La réforme en Surveillance devait apporter une certaine efficience à des agents
toujours considérés comme quantité négligeable ou incapables.

On supprime l'échelon du chef de subdivision, on installe des catégories A à la
tête des brigades, on leur instaure des stages « de management » grâce au fameux
institut du management, on empile les missions toutes plus éloignées les unes des
autres tel un millefeuille et enfin on applique une stratégie douanière sur du court
terme.

Et surgit ce qui était prévisible et que la section CGT de Basse Normande
dénonce depuis des années :

- une perte totale des repères
- un isolement des brigades
- une non reconnaissance des métiers de douanier en surveillance
- un mal être explosif
- des relations humaines plus que déplorables

Que faudra t-il faire, que devra t-il se passer pour que la DG reconnaisse enfin
que sa réforme de la Surveillance n'a été qu'une énorme erreur ?

Nous ne remettons pas en cause les résultats du contentieux douanier, encore
que...Mais, nous dénonçons cette organisation du travail qui n'a fait que déstructurer
les services et mettre à mal les agents de la Surveillance.

Il ne suffit pas de faire des conférences de presse afin de mettre à l'honneur les
résultats du contentieux douaniers. Aujourd'hui, les agents de la surveillance ne s'y
retrouvent pas. De l'agent de catégorie C à l'agent de catégorie A.

CHARGE DE TRAVAIL EXPONENTIELLE

+
NON RECONNAISSANCE DU METIER

SOUFFRANCE AU TRAVAIL

DP

Quai des brumes juin 2016 Page 6
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