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La récupération sur travaux ou comment organiser la fuite des locataires
C'est après chaque rénovation que cette mesure en intitulé intervient, dans le
but de provisionner les rénovations à venir.
Sur le principe, l'idée ne semble pas aberrante mais nous contestons l'application de
cette mesure car elle ne tient pas compte des impératifs économiques et nouveaux
contextes sociaux dont les locataires des cités douanières sont frappés.
Les réalités économiques auront raison d'un raisonnement purement mathématique.
Cette récupération sur travaux s'applique dans une limite de 20 %
d'augmentation du loyer, une fois la réception des travaux faite et n'est mise en
oeuvre qu'à l'attribution des logements vides . Elle ne s'applique donc pas aux
résidents actuels.
Nous demandons ainsi un maintien des redevances locatives et même dans
certains cas, une baisse concernant les logements dont la redevance a été revue à
la hausse selon ce même procédé de récupération sur travaux, il y des années déjà.
Une augmentation ne jouera qu'en faveur d' une désertification de nos cités
domaniales.
Les collègues sédentarisés et le recrutement, tel qu'on a eu l'occasion de le
dénoncer en d'autres occasions, n'aident pas à maintenir un taux d'occupation
élevé. Si les occupants sont prêts à contribuer à l'entretien et au maintien de ces
cités, ils ne doivent pas se faire sur le dos des locataires en les gratifiant d'une
énième augmentation de redevances qui pèse de plus en plus lourd dans les
budgets des foyers...
Faut-il atteindre les prix pratiqués à Paris pour que nos réclamations soient
prises au sérieux par nos dirigeants ?
En outre, ces augmentations sont doublement pratiquées à l'aveugle car elles
ne tiennent pas compte de la nature des travaux réalisés sur les différents
bâtiments.
Il faut préserver la masse de résidents présents dans les murs de nos cités et
viser ainsi un calcul sur le long terme plutôt qu'appliquer à la hâte une mesure dont
les effets secondaires seront néfastes aux intérêts de notre patrimoine douanier.
N'oublions pas qu'une récupération sur travaux d'un logement vide reste égale
à zéro récupération …..à méditer
SD
Quai des brumes septembre 2015 Page 4
La récupération sur travaux ou comment organiser la fuite des locataires
C'est après chaque rénovation que cette mesure en intitulé intervient, dans le
but de provisionner les rénovations à venir.
Sur le principe, l'idée ne semble pas aberrante mais nous contestons l'application de
cette mesure car elle ne tient pas compte des impératifs économiques et nouveaux
contextes sociaux dont les locataires des cités douanières sont frappés.
Les réalités économiques auront raison d'un raisonnement purement mathématique.
Cette récupération sur travaux s'applique dans une limite de 20 %
d'augmentation du loyer, une fois la réception des travaux faite et n'est mise en
oeuvre qu'à l'attribution des logements vides . Elle ne s'applique donc pas aux
résidents actuels.
Nous demandons ainsi un maintien des redevances locatives et même dans
certains cas, une baisse concernant les logements dont la redevance a été revue à
la hausse selon ce même procédé de récupération sur travaux, il y des années déjà.
Une augmentation ne jouera qu'en faveur d' une désertification de nos cités
domaniales.
Les collègues sédentarisés et le recrutement, tel qu'on a eu l'occasion de le
dénoncer en d'autres occasions, n'aident pas à maintenir un taux d'occupation
élevé. Si les occupants sont prêts à contribuer à l'entretien et au maintien de ces
cités, ils ne doivent pas se faire sur le dos des locataires en les gratifiant d'une
énième augmentation de redevances qui pèse de plus en plus lourd dans les
budgets des foyers...
Faut-il atteindre les prix pratiqués à Paris pour que nos réclamations soient
prises au sérieux par nos dirigeants ?
En outre, ces augmentations sont doublement pratiquées à l'aveugle car elles
ne tiennent pas compte de la nature des travaux réalisés sur les différents
bâtiments.
Il faut préserver la masse de résidents présents dans les murs de nos cités et
viser ainsi un calcul sur le long terme plutôt qu'appliquer à la hâte une mesure dont
les effets secondaires seront néfastes aux intérêts de notre patrimoine douanier.
N'oublions pas qu'une récupération sur travaux d'un logement vide reste égale
à zéro récupération …..à méditer
SD
Quai des brumes septembre 2015 Page 4
