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  • Posté le 21 mars 2024.

Mal-être, ras le bol et colère en surveillance à Orly

Le malaise s’installe à tous les niveaux à Orly...
Les sections CGT de la DI Paris Aéroports ont publié un nouveau Cactus que vous pourrez lire en pièce jointe.
Bonne lecture

A Orly 4, les collègues ont adressé à la direction une lettre ouverte intitulée « cris de détresse des agents d’Orly 4 » quand à Orly 3, certains ont rédigé des fiches de signalement.

Convoqués le 5 mars pour un Comité Social d’Administration Local, les représentants du personnel ont pu écouter les témoignages édifiants de collègues des terminaux d’Orly sur leurs conditions de travail.

Ils dénoncent une pression hiérarchique constante, un manque de confiance, la perte d’autonomie des chefs d’équipe, l’infantilisation, l’humiliation, la perte totale d’initiative, un découragement et un management toxique, voici le résumé de l’état de santé mentale de nos collègues.

Non, ce n’est pas de la démesure mais juste une « coupe » bien pleine depuis de nombreuses années qui vient de déborder !

Autre point évoqué au CSAL : les caméras de surveillance aux abords du filtre qui seraient visionnées par la hiérarchie afin d’observer les modalités de contrôle des agents. A la CGT, nous nous interrogeons sur cela. La vidéosurveillance serait-elle devenue un nouvel instrument de management en douane ? Est-ce là la manifestation d’un management humain prôné au sein de notre direction générale ?Ou serait-ce un détournement de leur usage ? Il nous semblait qu’à l’origine le visionnage des caméras ADP n’avait comme unique but que la sécurisation des brigades (parking, détaxe et accès) ou l’investigation à des fins LCF.

La pratique évoquée au CSAL pose donc question !

Pour info, voici ce que dit la CNIL :

Vidéosurveillance et vidéoprotection au travail : qui peut consulter les images ?
Seules les personnes habilitées dans le cadre de leurs fonctions peuvent visionner les images enregistrées. Par exemple, les agents chargés de la sécurité de l’organisme.
Ces personnes doivent être formées et sensibilisées aux règles encadrant un système de vidéosurveillance.
Les salariés peuvent visionner les images où ils apparaissent.
A noter : l’accès aux images doit être sécurisé pour éviter que tout le monde ne puisse les visionner.

https://www.cnil.fr/fr/la-videosurveillance-videoprotection-au-travail


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