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atégique Douane 2018 » et ses corollaires : les suppressions d'emploi et fermetures de
services.
Les douaniers veulent également faire barrage à ces suppressions d'emplois qui les touchent de
façon drastique. En effet, leurs effectifs ont connu une véritable saignée ces dix dernières années,
passant de 19 838 agents en 2004 à 16 662 en 2014, soit une baisse de 16%, ce qui est unique pour
une même administration! Le taux de non-renouvellement atteint les 60 % soit bien plus que les
fameux un emploi sur deux annoncés.
C'est une voie qui ne peut être suivie, car les agents ne peuvent désormais plus assurer pleinement
leurs missions (lutte contre les trafics de stupéfiants, d'armes, de tabacs et de contrefaçons ;
protection de la faune et de la flore ; lutte contre l'évasion fiscale etc.). Ils sont contraints
d'abandonner certains territoires en raison de la fermeture de brigades ou de bureaux de douanes (1
500 services fermés en dix ans, 7 pour la Bourgogne).
Concernant la Bourgogne, de 2005 à 2015, ce sont 54 emplois au total qui ont été rendus, les
effectifs étant passés de 243 douaniers à 189 actuellement! De l'aveu même du Directeur
Interrégional, le phénomène pose de réels problèmes et conduit à une désorganisation des
services !
En Franche-Comté, un très lourd tribut a été payé avec des effectifs divisés par deux en dix ans.
Dans le Centre, 35 emplois disparus depuis 2008 : avec pour corollaire des services n’ayant plus les
capacités d’accomplir leurs missions de service public .
Et ce ne sont pas les quelques agents obtenus suite aux soi-disant 1000 recrutements
supplémentaires qui permettront de revenir sur cette véritable saignée.
Pour les agents touchés par ces restructurations, les mobilités géographiques sont alors inévitables
et pour les usagers, le service public de proximité est une nouvelle fois remis en cause. Il n'a bientôt
de proximité plus que le nom.
Nos revendications : nous demandons que cesse ce démantèlement, et que soit reconnue l'utilité
économique, sociale et environnementale de la Douane. Nous demandons que l'argument de
"budget contraint" ne préside plus aux choix gouvernementaux s'agissant d'une
administration régalienne telle que la nôtre. La nature et l'importance même des missions de
la douane justifie au contraire sa consolidation, a fortiori dans le contexte de crise
économique, sociale, et sécuritaire actuel.
SAUVEGARDE DE LA DOUANE : LA LUTTE CONTINUE
N.B. : Boycotter, c’est certes bien quand c’est nécessaire, mais c’est bien aussi de
se déplacer pour le dire aux instances représentatives. Si c’est toujours comme ça,
on boycotte tous les jours en allant siroter un verre en terrasse…
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services.
Les douaniers veulent également faire barrage à ces suppressions d'emplois qui les touchent de
façon drastique. En effet, leurs effectifs ont connu une véritable saignée ces dix dernières années,
passant de 19 838 agents en 2004 à 16 662 en 2014, soit une baisse de 16%, ce qui est unique pour
une même administration! Le taux de non-renouvellement atteint les 60 % soit bien plus que les
fameux un emploi sur deux annoncés.
C'est une voie qui ne peut être suivie, car les agents ne peuvent désormais plus assurer pleinement
leurs missions (lutte contre les trafics de stupéfiants, d'armes, de tabacs et de contrefaçons ;
protection de la faune et de la flore ; lutte contre l'évasion fiscale etc.). Ils sont contraints
d'abandonner certains territoires en raison de la fermeture de brigades ou de bureaux de douanes (1
500 services fermés en dix ans, 7 pour la Bourgogne).
Concernant la Bourgogne, de 2005 à 2015, ce sont 54 emplois au total qui ont été rendus, les
effectifs étant passés de 243 douaniers à 189 actuellement! De l'aveu même du Directeur
Interrégional, le phénomène pose de réels problèmes et conduit à une désorganisation des
services !
En Franche-Comté, un très lourd tribut a été payé avec des effectifs divisés par deux en dix ans.
Dans le Centre, 35 emplois disparus depuis 2008 : avec pour corollaire des services n’ayant plus les
capacités d’accomplir leurs missions de service public .
Et ce ne sont pas les quelques agents obtenus suite aux soi-disant 1000 recrutements
supplémentaires qui permettront de revenir sur cette véritable saignée.
Pour les agents touchés par ces restructurations, les mobilités géographiques sont alors inévitables
et pour les usagers, le service public de proximité est une nouvelle fois remis en cause. Il n'a bientôt
de proximité plus que le nom.
Nos revendications : nous demandons que cesse ce démantèlement, et que soit reconnue l'utilité
économique, sociale et environnementale de la Douane. Nous demandons que l'argument de
"budget contraint" ne préside plus aux choix gouvernementaux s'agissant d'une
administration régalienne telle que la nôtre. La nature et l'importance même des missions de
la douane justifie au contraire sa consolidation, a fortiori dans le contexte de crise
économique, sociale, et sécuritaire actuel.
SAUVEGARDE DE LA DOUANE : LA LUTTE CONTINUE
N.B. : Boycotter, c’est certes bien quand c’est nécessaire, mais c’est bien aussi de
se déplacer pour le dire aux instances représentatives. Si c’est toujours comme ça,
on boycotte tous les jours en allant siroter un verre en terrasse…
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