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  • Posté le 19 mars 2016.

Appel intersyndical - 24 mars 2016

Pour une douane renforcée au service de l’action publique

Le 24 mars 2016, dans l’unité, mobilisons nous !


Depuis décembre 2012, les douanier-e-s et l’ensemble des organisations syndicales s’opposent au contenu du PSD. Ce projet constitue une remise en cause récurrente et permanente de l’action de la douane. Certaines orientations proposées amoindriront les capacités opérationnelles des services et porteront atteinte à leur efficacité dans la lutte contre la fraude et les trafics illicites.
Depuis près de 4 ans, dans un cadre unitaire de haut niveau, les douaniers mettent la pression sur Bercy et la direction générale. Ils font la démonstration, dans l’action, qu’ils sont mobilisés et déterminés pour sauvegarder et promouvoir les emplois, les missions afin d’assurer la protection des citoyens.
Cela n’a pas été vain dans la mesure où ces actions multiples et massives, associées à des prises de contact auprès de la sphère politique et de la société civile, ont permis de mettre entre parenthèses les funestes desseins de l’administration (suppressions des DR notamment). Ceci constitue un résultat important qu’il ne faut pas négliger mais mesurer à sa juste valeur.
Les événements dramatiques, qui ont frappé notre pays en 2015, prouvent que l’intervention de l’État est plus que jamais nécessaire, cruciale, vitale dans ses missions de sécurisation auxquelles participent le service des douanes. Cela aurait dû modifier l’état d’esprit et l’attitude des décideurs, du gouvernement en premier lieu en demandant à la Direction Générale de revoir sa copie. La Douane est une administration d’utilité publique dans la lutte contre le terrorisme et à ce titre là aussi, elle devrait être déclarée « prioritaire ». Dans ce cadre, nous nous félicitons que des sénateurs aient pris l’initiative de créer une amicale parlementaire pour soutenir cette demande intersyndicale. Il reste des gens lucides dans ce pays.
Or c’est l’inverse qui est fait. La Direction Générale veut poursuivre sa politique de restructurations en fermant, fusionnant et/ou regroupant des services tant en OP-CO qu’en surveillance, et ce malgré les recrutements annoncés. Ainsi, le CTR du 8 février revêtait un caractère indécent. Madame la Directrice générale a abattu ses cartes en séance (documents dont elle ignorait le contenu selon ses propos !). Et quelles cartes !
Une cartographie pour la surveillance à base de fermetures massives d’unités tout comme celle pour les OP/CO, elle aussi tronquée, et qui cache encore l’impact de la création du service des Grands Comptes et des suppressions qu’il entraînera (35 bureaux au minimum sur la sellette !).
Oui, nous ne voulons pas de ce plan là. Nous en dénonçons le fond et la forme. Le dédain affiché par la direction générale et la volonté de vouloir passer en force, sa manie de ne pas diffuser les éléments du projet , laissant les représentants du personnel dans l’ignorance des éléments nécessaires au débat, nous ont contraints à claquer la porte du CT et à ouvrir une phase de boycott des instances représentatives. Parce que nous souhaitons que s’ouvre dés maintenant une réelle phase de discussions et de négociations pour une douane moderne et d’utilité publique, l’ensemble des syndicats appelle à une mobilisation massive le 24 mars prochain. Un préavis de grève sur une période plus large sera déposé afin de permettre aux sections locales de s’inscrire dans la durée.
L’intervention des personnels est nécessaire parce qu’elle est utile et efficace. Les douanier-e-s ont les atouts en main.

Mobilisons nous pour la douane et ses missions de contrôle et de protection. Les sections locales vous communiqueront les modalités d’organisation pour la prochaine grande journée du 24 mars


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